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Edité le 29 Juillet 2007

  Il existe une multitude de possibilités pour faire clignoter une Led.

  Cette question revient souvent surtout chez les amateurs de modèles réduits

  qui recherchent une facilité de mise en oeuvre (car souvent les systèmes

  sont répétés sur la maquette) , une uniformité (pour faciliter le dépannage) et

  enfin le prix !

  Nous allons voir les différentes solutions proposées par l'électronique...

 

  1/ La diode clignotante.

    De formes et maintenant de couleurs variées

la diode clignotante est simple à mettre en oeuvre :

L'anode au "plus", la Cathode au "moins " (avec bien évidemment la résistance

de limitation suivant la tension d'alimentation) et c'est parti...

L'avantage de la mise en oeuvre est indéniable, du coté des inconvénients citons

l'impossibilité de faire varier la fréquence de clignotement (env 1 Hz), tout au plus vous

pouvez tricher en abaissant la tension jusqu'au seuil de décrochement avec une perte de

luminosité significative mais un ralentissement (très minime de la vitesse), en dessous d'un certain

seuil c'est l'allumage permanent...)

Il faudra également veiller à ne pas faire chauffer lors des travaux de soudage, et même de collage ou

parfois le pistolet à colle est fatal pour le clignoteur intégré.

Enfin dernier point : cette diode reste encore chère par rapport à la diode classique

 

  2/ L'astable

 

 

 

Edité le 31 Juillet 2007

 

  Le schéma de principe

Là encore, j'ai pas "inventé l'eau chaude" puisque beaucoup d'entre vous pourront

reconnaître l'astable à deux transistors sous sa forme la plus classique.

Pour les internautes qui découvrent voici les explications du système qui finalement se

résument à la formule T = RC où le temps de clignotement (et d'extinction) sont fixés par

les condensateurs chimiques reliés à la base des deux transistors  se chargeant "à

travers les deux résistances.

Dès le seuil atteint (charge d condensateur), le collecteur commande la diode

(le condensateur décharge pendant que le second se charge)

 et le cycle reprend...

Avantage du système :

Très peu de composants, bon marché.

Inconvénient :

Rare mais il arrive que le système se trouve en "parfait"

équilibre, dans ce cas vous assistez à l'allumage permanent de la diode...

Personnellement, je me suis attardé à ce" jeu "en montant des résistances à 1%,

en mesurant au capacimètre deux condensateurs identiques (il y a de grosses différences

pour les condensateurs chimiques) et au transistor mètre deux transistors au gain quasi identique.

En insistant, vous pouvez trouver ce fameux point de blocage...

A titre indicatif voici les composants classiques utilisables (pour une tension d'alimentation de 3 à 5volts)

Transistors de type NPN , petit signal  BC 337 B

Les condensateurs sont de type chimiques polarisés, pour les valeurs à vous de voir (et calculer)

Du coté tension, des 16 volts conviennent parfaitement pour le rapport taille/implantation

(de 1 uF  à 1000 uF selon durée)

La première résistance (à gauche sur le schéma ) est une résistance 1 k, cependant vous pouvez

également implanter une diode et sa résistance de limitation, vous obtiendrez ainsi l'allumage alterné

du plus bel effet ...

La seconde résistance à gauche dans le circuit de base est une 33 K, la troisième résistance est une

47 k et enfin une 120 ohms pour la limitation du courant dans la diode de type "LED".

Les deux émetteurs sont au pole négatif puisque les transistors sont de type NPN et l'ensemble collecteur

au pole positif...

Coût moyen de ce clignotant : 1.50 à 2 Euros, largement réalisable sur circuit "veroboard".

  3/ Le 555

Edité le 19 novembre 2007

  Le schéma de principe

 

Avec le 741 pour les AOP (ampli opérationnel), le timer NE 555 reste le plus célèbre des composants

à ce jour. D'ici à dire que ces possibilités sont illimitées il y a qu'un pas... Pourtant ce composant est

déjà "Grand-père" puisque je me souviens que les "anciens " en parlaient déjà lorsque des mes

études en radio électricité...

Le schéma proposé pour ce timer est simplissime. Le temps du clignotement est fixé selon la

formule  archi connue T = R.C , le clignotement se manifestant au rythme de la charge et

décharge à travers le condensateur polarisé vers la masse.

Il ne reste plus qu'a vous rappeler le brochage et le schéma sera immédiatement compris !!!

1 . Alimentation (moins )

2 . Broche e déclenchement du signal

3 . Sortie (Ici nous avons une résistance limitant l'intensité à travers une diode) , libre

à vous d'adapter relais ou triac pour commander une ampoule...

4. reset (non utilisé ici, vous pouvez bloquer le timer par exemple en "envoyant" cette

broche à la masse)

5. Modulation

6. Comparateur

7 . Décharge

8 . Alimentation (plus)

 

Rendez vous prochainement pour une version évoluée de ce clignotant

mais restant sur le même principe.

Coût du montage : 2 Euros ... Inutile de se priver de cette expérience.